En vogue depuis plusieurs années chez les jeunes et les étudiants, la colocation reste un moyen de partager les frais d’hébergement. Toutefois, cette pratique a tendance à se démocratiser chez des personnes plus âgées, divorcées ou seniors retraités.
Quel avantage et désavantage présente ce mode de location ?
Du côté des locataires
Tout d’abord, le premier avantage cité en début de ce billet reste la mutualisation du loyer et des charges habituelles d’un logement. Pareillement, cela permet de profiter d’un logement plus grand qu’un autre loué seul. Les frais comme l’accès à Internet, les réparations et entretiens divers sont également partagés.
La colocation reste aussi un bon moyen de rencontrer de nouvelles personnes, surtout pour quelqu’un qui arrive dans une nouvelle ville.
Toutefois, ce mode d’hébergement a aussi son revers de médaille. La vie en collectivité n’est pas toujours simple. Il faut s’habituer aux habitudes des autres locataires et faire des compromis. Par exemple, des règles précises pour administrer le ménage doivent être mises en place pour la répartition des tâches demeure équitable.
Du côté du propriétaire
En premier lieu, il faut savoir que le principe de colocation est très recherché. Ainsi, il n’y a pas de carence locative pour le propriétaire. Il y a peu de chance que le logement reste vide un long moment. Côté financier, le logement en colocation se loue un peu plus cher que la moyenne du marché.
De plus, un locataire sortant est vite remplacé par un autre, les autres résidents prenant souvent à leur charge la recherche d’un autre colocataire. De la même manière, une clause de solidarité peut être mise en place entre les colocataires. Cela assure le paiement effectif du loyer même en cas de défaut de paiement de l’un d’entre eux.