Enfin une bonne nouvelle dans le paysage du marché immobilier Tahitien. La population va pouvoir profiter du prêt à taux zéro pour l’acquisition ou la construction d’un bien immobilier. Malgré quelques divergences d’opinion, le texte est voté à l’unanimité.
Parmi les opposants à ce texte, certains pointaient du doigt que cette nouvelle mesure allait aggraver l’endettement des ménages à Tahiti. D’autres ont critiqué les critères d’éligibilité de nature à créer des sentiments de frustration pour ceux qui n’y auraient pas droit.
Pour rappel, ce prêt sera accordé sur dossier aux primo-accédants pouvant justifier 5 ans de résidence en Polynésie française. L’octroi de cette aide financière reste bien évidemment soumis à des conditions de revenus. Celles-ci sont passées de 1,6 fois à 2,2 fois le SMIG (pour une personne seule) en juillet 2025 et a été inscrit dans le projet de loi comme telles.
1000 PTZ octroyés la première année
Le Ministre a rappelé que ce nouveau dispositif devait aider les foyers aux revenus intermédiaires, dépassant le plafond pour avoir droit à un logement social, mais ne disposant pas de revenus suffisants pour accéder à la propriété. Il existe d’autres aides, comme l'Aide à l'Investissement des Ménages (AIM), qui reste active en complément du prêt à taux zéro.
Côté financement, un budget de 400 millions de FCP financera chaque année ce dispositif d’aide à l’acquisition immobilière. L’objectif demeure d’atteindre 1000 PTZ signés la première année.
Pour autant, cette nouvelle mesure n’endiguera pas toute la problématique de l’immobilier à Tahiti. Il faut aussi pouvoir solutionner le manque de disponibilité des logements et des prix de marché toujours prohibitifs.
Des idées à venir pour relancer le marché
Afin de stopper le marasme qui règne actuellement sur le marché immobilier en Polynésie française, d’autres initiatives sont à l’étude.
Le pays s’est déjà engagé sur de nombreuses parcelles à construire pour pallier le manque actuel de logements. Cela permettra de pouvoir proposer des logements moins chers à l’acquisition, avec une économie de 20 à 30% pour l’acquéreur.
Enfin d’autres dispositifs d’aides restent aussi à l’étude.