Au même titre que les langues régionales de certaines contrées françaises (l’Occitan, le Chti…), Tahiti possède aussi sa propre langue, que d’aucuns maitrisent à la perfection.

Quelles sont donc les langues parlées en Polynésie française ?

De quels origines proviennent-elles ?

6 langues parlées aussi ailleurs

En premier lieu, il faut préciser que le français reste la langue principale et officielle pratiquée en Polynésie française. Toutefois, apprendre quelques mots de tahitien permet aussi de faire vivre une tradition séculaire.

En plus du français, 5 langues se parlent également à Tahiti.

Le Tahitien se parle aussi autour de l’Océan pacifique

Le paumotu parlé aux Tuamotu, le marquisien aux îles Marquises, le mangarevien aux Gambier et les langues des australes parlées aux Australes.

Le tahitien est considéré comme langue véhiculaire. Interdite à l’école au profit du français jusqu’en 1981, le tahitien revient peu à peu en classe de la maternelle au secondaire. On l’utilise lors de célébration de cultes chrétiens mais aussi en politique ou dans certains médias.

Le tahitien se parle aussi à Madagascar, en Asie du Sud-Est et dans une grande majorité de l’océan Pacifique. Enrichie ensuite avec d’autres idiomes, le tahitien a pris très certainement ses origines à Taïwan.

Particularité du Tahitien

Langue orale avant tout, le Tahitien est couché par écrit au XVIIIème siècle sous l’impulsion de missionnaires protestants. L’idiome ne comportait alors que 5 voyelles et 9 consonnes.

Le but était alors de pouvoir convertir la population au christianisme à l’aide de bibles imprimées dans cette nouvelle langue.

La prononciation des 5 voyelles était la suivante. Le « A », le « E » qui se prononce « é », le « I », le « O » et le « U » qui se prononce « OU ».

Côté consonne, on trouve le « F », le « H » (aspiré), le « M », le « N », le « P », le « R » (roulé), et pour finir le « T » et le « V ».

Il existe également un signe (« ‘ ») qui permet d’espacer deux syllabes comme dans le cas d’une liaison avec un « H » aspiré.