Eloignons-nous pour quelques minutes de cette pandémie et des conséquences pénibles qu’elle engendre. La Polynésie française regorge d’une faune superbe.

Pourtant, parmi ces animaux qu’il convient de protéger, un poisson provoque toujours un certain malaise auprès des plongeurs, des baigneurs et des personnes se trouvant sur la plage …

10 à 15 personnes hospitalisées chaque année

Considéré comme le poisson le plus venimeux du monde, le poisson-pierre (le Nohu) envoie tous les ans de 10 à 15 personnes se faire soigner à cause d’une de ses piqûres.

Un danger bien caché

Difficilement discernable, le poisson-pierre se confond avec le décor et se cache souvent sous le sable en bord de plage. Avec ses 13 épines sur la nageoire dorsale, le Nohu provoque une sensation de douleur intense après la piqûre. Les personnes fragiles peuvent même décéder des suites d’une piqûre de poisson-pierre.
Pour autant, il reste possible d’adopter de bons gestes pour éviter une aggravation.

Du venin sensible à la chaleur

Si la piqûre n’est pas prise en charge rapidement, la circulation du venin peut devenir dangereuse pour la victime. La zone de la piqûre prend une coloration bleue puis noirâtre et enfle de manière visible. Il faut savoir que le venin du poisson-pierre est thermolabile. Cela signifie qu’il perd de sa virulence en présence de chaleur.

Il va donc falloir approcher une cigarette ou un briquet le plus près possible de la piqûre afin de neutraliser les effets du venin en attendant de l’aide extérieure. De l’eau chaude entre 45 et 50°C peut également faire l’affaire.

Dans un second temps, tentez de voir si l’épine chargée de venin est visible. Retirez-là dans la mesure du possible. Une fois à l’hôpital, la piqûre pourra être prise en charge avec des soins appropriés. Une injection de vaccin anti-tétanos sera peut-être nécessaire.