Le mois dernier, nous avons parlé du poisson-pierre et des moyens de s’en protéger. Ce mois-ci, continuons sur la lancée avec le cent-pieds, terme Polynésien qui désigne le scolopendre.

Qui est le cent-pieds ?

En Métropole, le cent-pieds s’appelle le mille-pattes. Il s’agit d’un arthropode de la famille des Scolopendres. En Polynésie, cet animal peut atteindre 20 cm de long. Il serpente à très grande vitesse en se tortillant. Pour autant, sa piqûre n’est pas plus dangereuse que celle d’une abeille ou d’une guêpe.

Le Cent-Pieds en pleine nature

Toutefois, certaines personnes sont allergiques au venin du cent-pieds et elles ne le savent pas toujours avant de se faire piquer ! Il vaut mieux donc prendre quelques précautions.

L’habitat du cent-pieds

Le scolopendre aime le dessous des pierres, les zones sombres, chaudes et humides. Il convient de mettre des gants pour jardiner pour éviter toutes rencontres malencontreuses. La plupart du temps, il reste dehors mais peut aussi décider d’entrer dans la maison. Comme tous les animaux, le cent-pieds pique par peur et pour se défendre.
Pour les touristes en camping, il vaut mieux vérifier le contenu de sa tente !

La piqûre du cent-pieds

Si malgré toutes les précautions prises le cent-pieds parvenait à vous piquer, voici les gestes à adopter. Désinfectez tout d’abord la piqûre avec un produit antiseptique. Ensuite, vous pouvez appliquer une crème apaisante.
Comme beaucoup d’autres piqûres d’animaux, le venin du cent-pieds est thermolabile. Cela signifie que la chaleur le rend moins offensif. N’hésitez donc pas à soumettre la zone de la piqûre à une source de chaleur, cigarette, briquet ou eau très chaude.

Un anti-douleur comme la paracétamol suffit amplement à atténuer les désagréments engendrés par la piqûre.

Bien évidemment, en cas de fièvre, vomissements ou autres signes d’intolérance, il faut se rendre d’urgence chez le médecin.